Phishing bancaire : La Cour de cassation reconnait la responsabilité du client
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et mis à jour le
Rubrique Virus - Sécurité
C’est une information qui en fera surement réfléchir plus d’un et surtout qui vous incitera à plus de vigilance quand vous recevez des mails qui semblent être officiels. La Cour de cassation a récemment considéré qu’un client avait commis une négligence en cliquant sur un lien d’un mail semblant provenir de sa banque et surtout en rentrant sur le site phishing ses coordonnées bancaires et de carte bleue.
Cour de cassation 28 mars 2018
On ne le répètera jamais assez, relisez à deux fois les mails que vous recevez dans votre boite de réception et surtout ne prenez pas pour argent comptant tout ce que vous pouvez y lire. Et n’oubliez jamais que votre banque ne vous demandera jamais vos coordonnées bancaires ou de carte et il en est de même des autres organismes officiels.
Et c’est sans doute ce que doit se dire le client dont la Cour de cassation a retenu la négligence grave du client victime d’un phishing bancaire, pour écarter la responsabilité de la banque alors que dans un premier temps le client réclamait à sa banque le remboursement des sommes débitées sur ses comptes. Cette demande faisait suite à un mail « phishing » reçu dans sa boite de messagerie, ce dernier imitant parfaitement un mail officiel de sa banque sauf que cela n’était pas le cas. En toute confiance, ce dernier avait alors cliqué sur le lien pour ensuite se retrouver sur une page imitant parfaitement celle de sa banque ou il lui avait été demandé de communique ses codes d’accès Internet « afin de mettre à jour le certificat de sécurité ».
Dans un premier temps la cour d'appel avait ordonné le remboursement des sommes au client considérant que « seul un examen vigilant des adresses Internet changeantes du correspondant ou certains indices comme les fautes d'orthographe du message étaient de nature à l'alerter », mais la Cour de cassation a cassé l’arrêt dans une décision du 28 mars dernier en considérant que le client avait commis une négligence grave en communiquant des informations personnelles après avoir cliqué sur un lien d’un mail qui contenait des indices permettant à un utilisateur normalement attentif de douter de sa provenance.
En conclusion, que ce soit pour votre banque, la CAF ou tout autre organisme, retenez que ce type d’informations ne vous sera jamais demandé par mail et si vous avez un doute, le mieux est encore de les contacter par téléphone. Un internaute averti en vaut deux !
(Source : Service-public.fr illustration : capture site Legifrance.gouv.fr)
Et c’est sans doute ce que doit se dire le client dont la Cour de cassation a retenu la négligence grave du client victime d’un phishing bancaire, pour écarter la responsabilité de la banque alors que dans un premier temps le client réclamait à sa banque le remboursement des sommes débitées sur ses comptes. Cette demande faisait suite à un mail « phishing » reçu dans sa boite de messagerie, ce dernier imitant parfaitement un mail officiel de sa banque sauf que cela n’était pas le cas. En toute confiance, ce dernier avait alors cliqué sur le lien pour ensuite se retrouver sur une page imitant parfaitement celle de sa banque ou il lui avait été demandé de communique ses codes d’accès Internet « afin de mettre à jour le certificat de sécurité ».
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Dans un premier temps la cour d'appel avait ordonné le remboursement des sommes au client considérant que « seul un examen vigilant des adresses Internet changeantes du correspondant ou certains indices comme les fautes d'orthographe du message étaient de nature à l'alerter », mais la Cour de cassation a cassé l’arrêt dans une décision du 28 mars dernier en considérant que le client avait commis une négligence grave en communiquant des informations personnelles après avoir cliqué sur un lien d’un mail qui contenait des indices permettant à un utilisateur normalement attentif de douter de sa provenance.
En conclusion, que ce soit pour votre banque, la CAF ou tout autre organisme, retenez que ce type d’informations ne vous sera jamais demandé par mail et si vous avez un doute, le mieux est encore de les contacter par téléphone. Un internaute averti en vaut deux !
(Source : Service-public.fr illustration : capture site Legifrance.gouv.fr)